Quel bilan pour la conférence de Nice sur les océans ?
Même s’il reste beaucoup à faire pour réellement protéger les océans, le sommet de Nice a permis de faire avancer les traités existants et d’apporter un peu d’espoir, estime une bonne partie de la presse étrangère.
“Une lueur d’espoir pour la vie marine”. C’est ainsi que le site de la chaîne d’information britannique BBC résume la troisième conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc3), qui s’est terminée vendredi 13 juin. Pendant une semaine, 64 chefs d’État – une participation record – et des délégations de nombreux pays se sont réunis à Nice pour faire valoir leur attachement à une collaboration internationale afin de préserver les océans.
Pollution, hausse des températures, surpêche, mais aussi volonté d’exploiter les ressources minières des abysses sont les principales menaces qui pèsent sur ces étendues d’eau salée qui couvrent 70 % de la surface de notre planète. “L’objectif de cette rencontre n’était pas d’aboutir à un nouvel accord contraignant, mais plutôt de faire avancer les traités qui existent déjà”, précise la BBC.
Pour le quotidien The Guardian, “la plus grande avancée, c’est qu’un nombre suffisant de pays ont soit ratifié le traité sur la haute mer, soit se sont formellement engagés à le faire prochainement”. Adopté à l’unanimité en juin 2023, ce traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine, connu sous l’acronyme anglais BBNJ, fournira, une fois ratifié, le premier mécanisme juridique susceptible de permettre d’atteindre l’objectif mondial de protéger 30 % des mers du monde d’ici à 2030.
Mais ce que retient le site italien Mediterranews, c’est que le seuil des 60 ratifications nécessaires à l’entrée en vigueur du BBNJ n’a pas été atteint. L’Italie, d’ailleurs, ne fait pas partie des pays à l’avoir ratifié. En revanche, 19 nations ont profité
Courrier International