Panorama sur la Méditerranée, le tronçon catalan du GR 10 offre un concentré saisissant de paysages pyrénéens

Le GR 10 dans les Pyrénées-Orientales est une magnifique occasion de randonner sur la portion catalane d’un itinéraire mythique qui part des bords de la Méditerranée pour s’arrêter au pied de l’océan Atlantique après avoir parcouru les Pyrénées.
Par Nelly BarbéDeux couleurs, rouge et blanc, deux lettres, G et R, suivies d’un chiffre, le numéro 10. Dans les Pyrénées-Orientales, zoom sur les 192,7 km de sentiers du GR 10. Le département catalan, avec la mer Méditerranée en finish, représente l’ultime tronçon de la mythique Grande Randonnée des Pyrénées longue de près de 900 km de sentiers en montagne reliant Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) à Banyuls-sur-Mer.
Un concentré saisissant de paysages, entre haute montagne, forêts profondes et panorama sur la Méditerranée, à arpenter dans un sens ou dans l’autre. « La portion catalane se réalise généralement en huit étapes de près 20 km en moyenne, sauf pour la dernière, pour arriver à Banyuls-sur-Mer, qui est d’une trentaine de kilomètres », explique Jean Jobert, responsable de la commission balisage au sein de la fédération française de randonnée des Pyrénées-Orientales.
La totalité de l’itinéraire se réaliserait quant à elle en un mois grand minimum. « Sur le GR 10, nous sommes entre 1 500 et 2 000 m d’altitude. C’est un itinéraire sans réelle difficulté technique pour un randonneur en bonne condition physique », poursuit le randonneur aguerri.
Rien à voir avec la Haute Randonnée Pyrénéenne (HRP), qui, elle, en revanche, s’adresse à des montagnards et à des randonneurs expérimentés sur un itinéraire le plus souvent non balisé. Selon les envies, le temps disponible et la capacité, on emprunte le GR 10 à la journée ou sur plusieurs jours. « Nous sommes en train de référencer l’ensemble des refuges et cabanes disponibles sur le tronçon catalan. Certains de ces lieux sont gardés, d’autres non. »

Le passage par le lac des Bouillouses est sans doute le plus fréquenté du GR. Trop même au goût de Jean Jobert qui regrette que d’autres sentiers, « notamment dans le Vallespir », ne soient pas davantage préférés.
Parmi les haltes mythiques, celle du refuge des Cortalets, qui est aussi le point de passage vers un aller-retour vers le sommet de la montagne sacrée des Catalans, le Canigou. Réservation hautement conseillée, le refuge proposant toutefois une possibilité de bivouac autour de lui. Il ne reste plus qu’à enfiler ses chaussures de marche, prendre ses bâtons de marche, son chapeau sans oublier la crème solaire et c’est parti !
Le Parisien