Avec la canicule dans le Var, voici comment adapter son comportement sur les plages

Le soleil cogne dur ce mercredi matin au Mourillon. Il est à peine 10h30 et le thermomètre affiche déjà 29°C sur les plages toulonnaises, où les serviettes sont de plus en plus proches les unes des autres.
Avec les jours de canicule, qui commence dès aujourd’hui, elles risquent de l’être de plus en plus. Les parasols, eux, sont bien moins nombreux.
Pourtant, à deux pas, une journée dédiée aux risques liés à l’exposition au soleil vient de démarrer: "Juin Jaune" et ses courses à l’ombre ou à l’habillage, sa roue du soleil… Bref, un dispositif ludique pour sensibiliser d’abord les enfants.
"Par eux, confie Jean-François Civet, le directeur de la Caisse primaire d’assurance maladie du Var, le message est ensuite transmis aux adultes."
Organisateur avec la Caisse nationale miliaire de sécurité sociale (CNMSS), en partenariat notamment avec la Ligue contre le cancer et avec le soutien de la Ville de Toulon, la CPAM rappelle ainsi que si le bain de soleil reste un plaisir estival, il peut aussi entraîner des troubles graves, cancers de la peau et maladies des yeux en tête.
"Dans le département le plus ensoleillé de France, c’est un enjeu de santé publique", insiste le directeur de la caisse varoise.
Éviter jusqu’à 80% des cancers de la peauIl souligne en outre qu’en adoptant les bons comportements, "80% des cancers de la peau peuvent être évités". En l’occurrence: ne pas s’exposer aux heures où le soleil est le plus agressif (entre midi et 16 heures), se couvrir de façon appropriée le corps, la tête et les yeux, appliquer une crème solaire à l’indice 50. Rien que du bon sens qu’il est d’autant plus important de mettre en œuvre s’agissant d’enfants:
"Les cancers de la peau sont, le plus souvent, issus à trop grande exposition au soleil pendant l’enfance et l’adolescence."
Pour autant, se protéger des rayons ultraviolets est aussi une affaire d’adultes. Renaud Ferrand, le directeur de la caisse militaire nationale, cite ainsi une étude américaine réalisée auprès de vétérans de l’US Army: "Le risque solaire est trois fois plus important pour les vétérans que pour les non-vétérans, les militaires étant particulièrement exposés."
Preuve, s’il en fallait, qu’on n’a jamais la peau assez dure face aux assauts du soleil.
Var-Matin