Zakuro, Takara, Itadakizen… Nos dix restaurants japonais préférés à Paris

C’est, à Kyoto, tout près du temple bouddhiste Ryoan-ji, dans une toute petite rue, un restaurant de quelques places. A Katsu, on s’installe accroupi dans le salon des tenanciers, en ayant l’impression de s’inviter chez l’habitant. Le vieux couple prépare sur le pouce des okonomiyaki, une sorte d’omelette le plus souvent au chou et au porc, saupoudrée de katsuobushi, de la bonite séchée. Pour une poignée d’euros, c’est un délice. C’est, à Tokyo, un restaurant de ramens à la file interminable, un izakaya dans son jus où se pressent les salarymen à la sortie du bureau ou quelques moshis mangés sur le pouce dans un parc. C’est, en face du mont Fuji, sur les bords du lac Ashi, un bento d’anguille à la finesse inoubliable. Quiconque a eu la chance d’aller au Japon un jour connaît la diversité, la qualité et l’accessibilité de la gastronomie locale. Il est facile de très bien manger pour pas cher.
A Paris, c’est un peu moins vrai, mais pas complètement faux non plus. Il est loin le temps où il fallait forcément se rendre du côté de la rue Sainte-Anne, épicentre de la culture nippone, pour retrouver des vraies saveurs autres que le menu B12 avec des sushis au saumon option plastique pas frais. Aujourd’hui, on a accès dans de nombreux arrondissements à
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