Dans «Maison close», Maïa Mazaurette se bat pour «l’égoïsme» sexuel féminin

Chaque semaine dans «les 400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris-Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporaines au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
«Il y a les coureurs de jupons. Moi je suis coureuse de caleçons.» Son premier blog, créé en 2001, s’appelait «la Coureuse». Elle avait 23 ans. Maintenant âgée de 47 ans, devenue chroniqueuse pour le Monde et Quotidien, Maïa Mazaurette reste une croqueuse d’amants et ne s’en cache pas. Au contraire. Hymne à l’amour des hommes (surtout les «grands baraqués»), son nouvel opus se situe à mi-chemin entre le manifeste pro-sexe et le journal intime. Intitulé Maison close et publié ce vendredi 19 septembre aux éditions Anne Carrière, cet essai graphique, composé d’aquarelles érotiques et de textes à l’encre, propose aux lectrices d’entrer dans un bordel fictif… pour y consommer. Tel est le postulat du livre, présenté comme un «sextoy» g
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