Au Festival interceltique de Lorient, « Les fioles du bonheur » du groupe Le Vent du Nord

Le bagad New York, les Cajuns de Louisiane, l’Irlande des Appalaches, ou les « tapeux de pieds » des rives du Saint-Laurent ? Parce qu’il est interceltique, le festival de Lorient, qui accueille en son port jusqu’au 10 août une noria de groupes et d’amateurs de musique traditionnelle, se cherche chaque année des parentèles à célébrer : de la Galice aux îles Feroé en passant par Galway ou Inverness. Et en faisant traverser l’Atlantique : la 54e édition est placée sous l’étoile des « Cousins d’Amérique ».
« On est des cousins de la fesse gauche », rectifie avec un accent qui ne trompe pas le Québécois Olivier Demers, du groupe Le Vent du nord. Traduire : une cousinade à détours, pas franchement en ligne directe. Ne pas voir là une critique, les détours, c’est justement ce qu’aiment les cinq musiciens de Vent du Nord – vingt-trois ans de tournées, 2 300 concerts au compteur et un treizième album (Voisinages), à sortir le 10 octobre. Et c’est comme ça qu’on les a retrouvés avec bonheur ce mercredi 6 août, en grande pompe, avec l’Orchestre national de Bretagne, dirigé par Fiona Monbet.
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Le Monde