Le projet de loi visant à pénaliser les passagers aériens agressifs passe en première lecture : à quoi pouvons-nous nous attendre ?

Les vols en avion deviennent l’une des expériences les plus recherchées par de nombreuses personnes, que ce soit pour les affaires ou pour le plaisir. Il est devenu un moyen de transport courant sur le plan national et sur de longues distances.
Cependant, les passagers agressifs et capricieux deviennent un facteur d'inconfort et génèrent une répulsion envers l'expérience de voler sur les compagnies aériennes du pays.
C'est pour cette raison que la septième commission de la Chambre des représentants a approuvé, lors de son premier débat, le projet de loi 167 de 2023, qui vise à punir plus sévèrement les comportements erratiques et agressifs des passagers de ce type de transport.

Il vise à rendre la mobilité aérienne plus supportable. Photo : Avianca
Après plusieurs tentatives et soumissions infructueuses, l'insistance et l'unité du syndicat du transport aérien colombien autour de ce projet lui ont permis d'avancer au Congrès.

L’objectif est de réduire l’agressivité envers l’équipage. Photo : iStock.
Carlos Roncancio, conseiller juridique du Syndicat colombien des travailleurs de l'air (Sintratac), a déclaré, selon les informations recueillies par Portafolio, que le projet est une « étape importante qui constitue un processus dans la bonne direction pour garantir des environnements sûrs et sans violence dans le secteur aérien, tant pour les passagers que pour ceux qui fournissent leurs services en tant qu'agents de bord et personnel au sol ».
Selon le syndicat, les principales victimes des agressions des passagers à l'époque étaient celles qui faisaient partie de l'équipage de l'avion. Ils subissent des agressions physiques qui entraînent des dommages psychologiques, ce qui peut conduire à une diminution de l’efficacité opérationnelle des vols.

Cela peut affecter le fonctionnement des vols. Photo : Avec l'aimable autorisation.
Sur cette base, Roncancio a déclaré qu'il apprécie « l'engagement démontré par les sénateurs qui composent la Commission VII et nous appelons respectueusement, mais avec insistance, l'ensemble du Congrès et le Gouvernement national à soutenir cette initiative jusqu'à son approbation finale ».
Que contient le projet ? Selon Daniel Gallo, président du Sintratac, ce projet de loi contient des points importants qui pourraient changer la façon dont les compagnies aériennes traitent leurs passagers et leur réglementation. Ces points comprennent :
- Des amendes plus élevées : si elles sont approuvées, les passagers agressifs pourraient être contraints de payer des amendes pouvant aller jusqu'à 20 fois le salaire minimum.
- Suspension des voyages aériens : Si ce projet de loi devient loi, les agresseurs ou les passagers agressifs pourraient être confrontés à une interdiction de voyager en avion pendant 12 mois. Cela dépendra du type d’agression.
- Réparation : Les compagnies aériennes peuvent demander une indemnisation aux passagers qui se comportent de manière erratique pendant les vols.
- Avertissements : Lorsque ce projet de loi sera adopté, les compagnies aériennes devront avertir les passagers qu'ils sont soumis à cette loi et peuvent être sanctionnés en cas de comportement perturbateur.

Cela devrait créer une coopération entre les compagnies aériennes. Photo : iStock.
L’approbation de ce projet donnerait lieu à une collaboration entre les compagnies aériennes qui pourrait faciliter le traitement des passagers et éviter des moments pénibles pour les autres.
Elle permettrait également la détention et la poursuite des passagers qui enfreignent ces règles, en mettant en œuvre des mécanismes que les compagnies aériennes peuvent utiliser dans ces cas.
Cela permettrait également d’éviter les coûts supplémentaires que les passagers agressifs représentent actuellement pour les compagnies aériennes. Dans de nombreux cas, ces passagers doivent faire face à des procédures judiciaires longues et fastidieuses.
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