Service de neurochirurgie de Foggia, Dr Colamaria : « La technologie et l’humanité au service du traitement du cerveau et de la colonne vertébrale, pour redonner espoir aux patients. »

Le service de neurochirurgie du Policlinico di Foggia , dirigé par Antonio Colamaria , est aujourd'hui un centre de référence pour le traitement des affections du système nerveux central et périphérique. Des lésions médullaires aux tumeurs cérébrales, en passant par les nouvelles avancées dans la prise en charge de la maladie de Parkinson, ce service se distingue par son intégration de l'innovation technologique, son approche multidisciplinaire et la prise en charge globale du patient. « Notre mission est d'allier innovation et humanité », souligne M. Colamaria. « La technologie est un outil extraordinaire, mais l'humain reste au cœur de nos préoccupations. Nous souhaitons offrir des soins d'excellence au Policlinico di Foggia, en évitant les parcours de soins vains et en garantissant une prise en charge complète, du diagnostic à la réadaptation. »
« Le service de neurochirurgie du CHU de Foggia représente aujourd’hui un exemple d’excellence en constante progression, alliant haute technologie, expertise professionnelle et approche humaine du patient », a déclaré le commissaire extraordinaire Giuseppe Pasqualone . « Ces dernières années, nous avons constaté un développement significatif du service, tant sur le plan organisationnel que technologique, avec l’introduction d’équipements de pointe et l’adoption de techniques chirurgicales toujours plus avancées et mini-invasives. Le chemin parcouru est une source de fierté pour le CHU de Foggia, qui continuera de soutenir activement l’innovation, la recherche et la formation, afin de garantir l’excellence des soins prodigués à ses patients. »
Du cou au sacrum : neurochirurgie rachidienneL'un des principaux domaines d'expertise est la neurochirurgie rachidienne, dédiée au traitement des traumatismes et pathologies de la colonne vertébrale. Les interventions sont réalisées sur l'ensemble de l'axe vertébral, de l'occiput au sacrum, par voie antérieure et postérieure.
« Notre objectif », explique Colamaria, « est de rétablir la stabilité, de réduire la douleur et d'améliorer la qualité de vie. » Parmi les cas les plus complexes figurent les fractures cervicales C1-C2, parmi les plus délicates, désormais traitées par des techniques qui stabilisent les vertèbres sans compromettre la mobilité. Les affections dégénératives, telles que le canal lombaire étroit ou les hernies discales, qui peuvent nuire à l'autonomie et au bien-être, sont tout aussi importantes.
Chirurgie mini-invasive : la révolution en endoscopieEn plus de la chirurgie traditionnelle, le service de neurochirurgie de la polyclinique de Foggia a introduit une approche mini-invasive pour le traitement de la hernie discale lombaire, utilisant des techniques endoscopiques. La hernie est retirée par une incision de quelques millimètres seulement, sans endommager les muscles ni les os environnants. « C’est une véritable révolution », explique Colamaria, « qui permet aux patients de se lever et de marcher quelques heures seulement après l’opération, avec moins de complications, moins de pertes de sang et un temps de convalescence considérablement réduit. »
Tumeurs cérébrales : l'importance du travail d'équipeCes dernières années, le nombre de patients traités pour des tumeurs cérébrales à Foggia a augmenté : glioblastomes, méningiomes et métastases. Pour relever ces défis, le service de neurochirurgie a mis en place une équipe multidisciplinaire réunissant neurochirurgiens, neurologues, radio-oncologues, oncologues, anesthésistes-réanimateurs, généticiens, pathologistes et médecins de médecine physique et de réadaptation. « Chaque cas est discuté en concertation pluridisciplinaire », explique Colamaria, « afin de choisir la stratégie la plus appropriée avant l’intervention, en évaluant les risques, les bénéfices et les traitements postopératoires. Après l’opération, nous assurons un suivi régulier des patients et des tests génétiques, ce qui nous permet de personnaliser le traitement. C’est le travail d’équipe qui réduit les risques et augmente les chances de succès. »
L'équipement technologique est parmi les plus avancés : le neuronavigateur guide le chirurgien comme un GPS à l'intérieur du cerveau ; des microscopes à filtres fluorescents distinguent les tumeurs des tissus sains ; l'échographie peropératoire permet des évaluations en temps réel et la surveillance neurophysiologique réduit le risque de séquelles postopératoires. Dans les cas les plus complexes, la chirurgie éveillée est pratiquée : le patient reste éveillé et coopératif pendant l'intervention, afin de préserver des fonctions vitales telles que la parole et la motricité. 
Une avancée novatrice concerne la stimulation cérébrale profonde (SCP), désormais appliquée sans cadre au traitement de la maladie de Parkinson. Cette technique consiste à implanter de fines électrodes intracérébrales reliées à un générateur qui délivre des stimuli électriques contrôlés et programmables. « Grâce à la SCP », explique Colamaria, « nous pouvons réduire significativement les tremblements, la rigidité et la lenteur des mouvements, redonnant ainsi de l'autonomie aux patients qui ne répondent plus aux traitements médicamenteux. La nouveauté réside dans l'utilisation de systèmes sans cadre, qui rendent la procédure plus rapide, plus précise et moins invasive, améliorant ainsi la sécurité et le confort. »
Soins et recherche : un chemin intégréCe qui distingue le service de neurochirurgie du Policlinico di Foggia, c'est sa prise en charge globale du patient, qui va au-delà de la chirurgie pour inclure la rééducation et un suivi attentif. « Chaque patient est unique », réaffirme Colamaria, « et notre rôle est d'élaborer des plans de soins personnalisés, en collaboration avec différents professionnels et avec le soutien des familles. Ainsi, nous pouvons redonner dignité, espoir et qualité de vie. »
Outre la pratique clinique, le service de neurochirurgie participe à des études scientifiques et à des programmes de recherche, contribuant ainsi à l'avancement des connaissances en neurochirurgie et à la formation de jeunes spécialistes. « L'avenir de la médecine repose sur la recherche et la collaboration », conclut Colamaria. « C'est uniquement en intégrant expertise, technologie et humanité que nous pourrons poursuivre notre développement et offrir à notre région des soins toujours plus performants. »
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