Juliana Moreira : « Je suis comme Lisa Simpson, une nerd un peu polémique, mais je lutte contre l'injustice. Fiorello, Carlo Conti et une émission culinaire… » - L'interview complète

Comment vivez-vous cet été télévisuel, qui a débuté sur la chaîne d'accès de Canale 5 et s'est poursuivi avec le passage en début d'après-midi sur Italia 1 (juste après Studio Sport, diffusé vers 13h45) ?
Je le vis avec beaucoup d'enthousiasme car Paperissima est un programme que j'aime particulièrement, à la fois sur Canale 5 et sur Italia 1, qui sont toutes deux de belles chaînes.
Vous avez remplacé Les Simpson au programme, et Brumotti, en plaisantant avec Affaritaliani.it, a dit que vous étiez comme Bart et Lisa. Vous reconnaissez-vous dans ce parallèle ?
Je dois dire que Vittorio a raison ! Je m'identifie beaucoup à Lisa et j'aime être un peu intello, un peu controversée, mais aussi très sincère, une personne qui se bat pour ses convictions et ne tolère pas l'injustice, qui se bat pour les plus vulnérables comme les animaux, et qui est féministe. Je ne suis pas encore végétarienne comme Lisa, mais nous avons beaucoup en commun.
On passe du Springfield des Simpson à... Duckburg : qui seraient Juliana Moreira et Vittorio Brumotti en personnages Disney ?
Je pense que nous ressemblons plus aux Simpsons qu'à Duckburg, mais si je devais choisir un personnage Disney, ce serait Mulan.

Et quel genre de personnage serait Antonio Ricci ?
Antonio Ricci est unique ! Impossible de le comparer à un personnage de dessin animé.
Quelle est l’erreur la plus drôle que vous ayez faite dans votre carrière ?
Je suis tombé pendant un spectacle de magie, au moment de l'acte où une personne semble être coupée en deux.
...et celui que vous aimeriez supprimer ?
Un jour, j'ai dû poser quelques questions à Luca Tommassini pendant l'émission « Matricole e meteore » (Nouveaux venus et Météores), et j'ai raté ma chance. J'avais envie de pleurer de ne pas pouvoir le faire, et j'étais tellement gêné. Si je m'emballe trop, pour le meilleur ou pour le pire, je deviens émotif, comme à Telegatti, où j'ai pleuré d'émotion sur scène et où j'ai refusé d'aller dîner avec toutes ces célébrités, tellement j'étais mortifié.

Juliana Moreira, Gabibbo et Vittorio Brumotti - Photos du bureau de presse
On vous voit parfois en tant que chef : sur votre compte Instagram avec votre mari, Edoardo Stoppa, ou à la télévision avec Celebrity Chef d'Alessandro Borghese. Quels sont vos plats signatures et vos spécialités ?
Je dois dire que la cuisine est l'une de mes plus grandes passions. Je suis une grande gourmande, alors j'essaie d'apprendre à cuisiner un peu de tout. Je fais beaucoup de sport et nous avons ouvert un studio de coaching sportif pour pouvoir manger ce que nous voulons. Tout le monde dit que mes plats phares sont la feijoada et le pudding, que j'adapte aux goûts de la famille. Par exemple, j'ajoute souvent de la noix de coco râpée au pudding, car Edo en raffole. P.-S. : J'adore aussi le pão de queijo, ces petits pains au fromage brésiliens. Les recettes sont sur mes réseaux sociaux et sont super faciles à réaliser.
Quels sont les plats auxquels vous ne pouvez pas renoncer à table ?
Pizza, pâtes simples à la sauce tomate et au basilic, et bien sûr riz et haricots, que nous mangeons au déjeuner et au dîner au Brésil.
Aimeriez-vous animer une émission culinaire ? Y en a-t-il une qui vous passionne particulièrement ?
Absolument ! J'adorerais, car j'apprendrais plein de nouvelles recettes. Par exemple, ma fille aînée expérimente beaucoup en cuisine, et je suis folle, car il y a toujours quelque chose de nouveau à essayer. Je n'ai pas d'émission de cuisine en particulier, mais j'aimerais partager ma vision de la cuisine, proposer quelque chose d'un peu différent mais accessible à tous, quelque chose de simple et rapide, parce qu'on est tous très occupés ces jours-ci.
Quel est le rêve de Juliana Moreira pour la prochaine saison télévisée après la fin de Paperissima ?
Cela pourrait être une émission culinaire comme celle dont nous avons parlé, Striscia la Notizia ou Sanremo. Pour moi, l'important est de travailler, d'apprendre et de continuer à apprendre. À chaque expérience, j'apprends toujours une leçon de vie différente, sans jamais oublier qui je suis ni d'où je viens.
De tous les animateurs et personnalités du showbiz avec lesquels vous avez travaillé... avec qui aimeriez-vous tenter une autre aventure télévisuelle ?
J'ai adoré travailler avec Carlo Conti sur « Si può fare » ! C'est un animateur très compétent, humble et toujours bienveillant envers tout le monde, non seulement devant la caméra, mais surtout en coulisses. Pour moi, c'est fondamental, non seulement dans mon travail, mais aussi dans la vie. Le respect mutuel est essentiel, quel que soit le rôle.
Et parmi ceux avec qui vous n'avez jamais travaillé, qui choisiriez-vous si vous le pouviez ?
J'adorerais travailler avec Fiorello. Je le trouve unique et complet, un exemple vivant pour quiconque souhaite travailler avec lui. J'adorerais, car j'ai beaucoup à apprendre de lui.
Pouvez-vous nous dire un regret concernant votre carrière télévisuelle en Italie ?
Avoir refusé un programme dans le passé n’était pas mon choix.
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