Le comédien Stewart Lee déclare que le classique de 1924 est son livre préféré de tous les temps

Stewart Lee a partagé son « livre préféré », dont le titre ne sera pas immédiatement reconnaissable. L'humoriste, connu pour son ton pince-sans-rire, a confié son amour pour L'Aventure londonienne, un roman non romanesque d'Arthur Machen paru en 1924. Également intitulé L'Art de l'errance, cet ouvrage absurde a 96 ans, mais occupe une place particulière dans le cœur de cet homme de 52 ans. Il a partagé sur son site web : « L'écrivain-narrateur hautain, nouvellement lié par la responsabilité de la paternité, doit désormais écrire pour l'argent plutôt que pour l'art, "une prostitution de l'âme comparée à laquelle la prostitution du corps est bien peu de chose". »

Lee a expliqué son lien avec le travail de Machen. Il s'est senti poussé à « écrire pour gagner de l'argent » pendant le confinement lié au coronavirus , publiant régulièrement sur son site web, alors que de nombreux lieux étaient fermés pour empêcher la propagation de la maladie.

Il a également partagé comment il a « refusé de participer à l'heure d'exercice quotidien en plein air » en signe de protestation contre les partisans du Brexit et leur « incompétence ».

Les opinions de Lee sont notoirement libérales, et son discours sur scène alterne fréquemment entre celui d'un héros de gauche franc et celui d'un socialiste déprimé et véhément.

Il a souvent critiqué le public pour ne pas être assez intelligent pour comprendre ses blagues, affirmant qu'il préférerait un matériel plus simpliste ou apprécierait le travail de comédiens plus grand public tels que Michael McIntyre ou Lee Mack.

Après avoir accepté une bourse honorifique de St Edmund Hall, Oxford, Lee a donné une conférence aux écrivains en herbe dans laquelle il a accusé les humoristes populaires d'utiliser des auteurs qui n'étaient pas crédités.

Le comédien apparaît actuellement dans Stewart Lee vs. The Man-Wulf au Southbank Centre, où il partage la scène avec un « comédien loup-garou au franc-parler issu des forêts sombres du subconscient qui déteste l'humanité ».

Les critiques de l'émission ont été mitigées jusqu'à présent, la BBC écrivant : « Si c'est censé être un « véhicule comique », quelqu'un ferait mieux d'appeler le RAC pour le lancer. »

Digiguide a déclaré : « C'est sans doute le spectacle le moins drôle que j'aie jamais vu. Je n'ai pas ri, ni souri une seule fois aux plaisanteries de Lee. Quelle perte de temps ! 0/10. »

Le Telegraph a fait remarquer : « Lee donne à Kim Jong-un un air relativement détendu. Peut-être est-il temps de se détendre un peu ? »