Alsace. Surveillante tuée à Nogent : « Il faut remettre l’humain au centre » selon la représentante des infirmières scolaires

Pour Armelle Lablanche, secrétaire académique du Syndicat national des infirmiers éducateurs de santé, les établissements scolaires ne manquent pas de portiques de sécurité, mais de professionnels à même de repérer les troubles précoces des élèves et de les accompagner.
Armelle Lablanche, en tant que secrétaire académique du Snies-Unsa (le Syndicat national des infirmiers éducateurs de santé), qu’avez-vous pensé des réactions après le meurtre perpétré par un collégien le 10 juin à Nogent ?
« J’ai pensé aux difficultés de toute l’institution. Dans les établissements scolaires, on fait un travail d’équipe. On se réunit entre infirmières scolaires, conseillers d’orientation, psychologues, assistants sociaux, direction. On partage les informations préoccupantes et on décide des dispositifs d’accompagnement. Apparemment, il n’y avait pas de voyant significatif concernant ce collégien....
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