Nos 5 coups de cœur dans la saison prochaine du Théâtre Princesse Grace à Monaco

En levant le voile sur sa programmation 2025/2026, le théâtre Princesse Grace et sa directrice Françoise Gamerdinger prouvent qu’ils maintiennent la barre d’un mélange de grandes pièces populaires, d’artistes reconnus et de beaux textes. Un résumé des vingt-neuf spectacles d’octobre à mai qui comptent leurs doses de stars: Pierre Arditi dans Le Prix ; Édouard Baer en Cyrano; Fanny Ardant dans La blessure et la soif ; Patrick Timsit et François-Xavier Demaison dans la dernière création de Samuel Benchetrit, Guillaume de Tonquédec dans Mon jour de chance...
Les abonnements viennent d’ouvrir (renseignements via www.tpgmonaco.mc) et les places à l’unité seront en vente dès le 1er septembre. Dans la proposition, voici nos cinq coups de cœur.
1. "Bérénice", la Comédie-Française à son meilleur en ouverture de saison
Grand texte et grande production: coup double le 23 octobre avec la venue à Monaco de la Comédie-Française, fidèle de la programmation du TPG, qui emmènera dans ses valises sa production de Bérénice. Le texte de Racine, ramassé en une heure cinquante, s’enrichit d’une mise en scène jouant avant les effets visuels pour évoquer ce trio amoureux entre Bérénice, Titus et Antiochus.
avec la troupe de la Comédie-Française, mise en scène de Guy Cassiers, le 23 octobre à 20h.
2. "Du charbon dans les veines", pièce aux cinq Molières
Le 28 avril dernier, lors de la 36e Nuit des Molières, la pièce a un fait un jackpot, remportant cinq statuettes dont deux pour son auteur Jean-Philippe Daguerre et pour les comédiennes Raphaëlle Cambray et Juliette Béhar. De quoi attirer l’attention sur le spectacle Du charbon dans les veines. L’histoire se déroule en 1958 dans une petite ville minière du Nord et suis l’histoire de deux hommes liés par la musique qu’ils pratiquent ensemble dans l’orchestre local. Et dont l’amitié solide va être troublée par l’arrivée d’une certaine Leila.
Ecrite et mise en scène par Jean-Philippe Daguerre, le 3 mars à 20h.
3. "Il ne m’est jamais rien arrivé", Vincent Dedienne double de Jean-Luc Lagarce
Entre son seul en scène et son projet musical, Vincent Dedienne s’est offert une parenthèse la saison dernière. Toujours sur les planches, mais en se glissant derrière les mots de Jean-Luc Lagarce.
Donnant vie sur scène au journal de l’auteur français phare des années 80, dont la vie amoureuse se percute à la flambée de l’épidémie du Sida. Les mots sont à la fois puissants et terrifiants. Le quotidien de la vie d’un homme et d’un auteur raconté par ses carnets intimes.
Mise en scène de Johanny Bert, le 20 janvier à 20h.
4. "La vérité", la leçon de théâtre de Florian Zeller
Il est l’un des auteurs francophones contemporains les plus joués au monde: Florian Zeller a écrit La vérité en 2011. Une décennie plus tard, la pièce jouée en Angleterre, en Allemagne et aux États-Unis (où le Times l’a salué comme "90 minutes d’intelligence et de brillante cruauté") vient de refaire une saison au théâtre Édouard VII à Paris. Et repart en tournée avec son casting: Sylvie Testud, Clotilde Courau, Stéphane de Groodt et Stéphane Facco.
Mise en scène de Ladislas Chollat, le 9 avril à 20h.
5. "4.211km", l’exil iranien raconté par Aïla Navidi
Hasard du calendrier et des programmations, en sélectionnant 4.211km pour sa saison, le TPG n’imaginait pas que la pièce (auréolée de deux Molières) aurait une telle résonance avec l’actualité politique en cours. Le titre réfère à la distance entre Paris et Téhéran et met en scène la vie de deux exilés iraniens qui construisent leur famille à Paris.
Une histoire d’héritage, de ce que l’on garde d’un pays que l’on a dû fuir. Et un éclairage sur la barbarie du régime islamique en Iran.
Ecrite et mise en scène par Aïla Navidi, le 9 décembre à 20h.
Var-Matin