Michel Gondry, sous influence : « Je ne supporte pas qu’on dise du mal de Greta Thunberg »

Propos recueillis par Nicolas Schaller
Publié le
Le réalisateur Michel Gondry ALAIN ROBERT/SIPA/EFFET LE NOUVEL OBS
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Entretien Un cristal d’honneur au Festival du cinéma d’animation d’Annecy, une rétrospective à la Cinémathèque française : l’heure des hommages est arrivée pour le réalisateur d’« Eternal Sunshine of the Spotless Mind », 62 ans mais toujours 12 dans sa tête.
Pour aller plus loin
Signe du destin : en sortant de cet entretien avec Michel Gondry au Festival du cinéma d’animation d’Annecy, où il recevait un Cristal d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, nous apprenions la mort de Brian Wilson, l’âme des Beach Boys. Or le rapport naïf de ce dernier à l’art, son goût de l’expérimentation, ses rêveries ultrasensibles et chansons puissamment mélancoliques de grand enfant plaintif nous ont toujours semblé très proches de l’inspiration du réalisateur d’« Eternal Sunshine of the Spotless Mind ». Il faut voir, revoir et partager ce film avec Jim Carrey et Kate Winslet, l’une des œuvres les plus folles, inventives et déchirantes sur le deuil amoureux, à l’instar de tant de morceaux de Brian Wilson.
Ça tombe bien : du 15 au 27 juin, la Cinémathèque française consacre une rétrospective (en sa présence) à Gondry, Géo Trouvetou de l’image, génie du clip (Björk, Daft Punk, The Rolling Stones, IAM, The White Stripes), chantre drolatique du fait-main, de l’émulation collective (« Soyez sympas, rembobinez ! », « Block Party », « The We and the I »), des amours ratées et de ses névroses d’hyper-artiste (« la Science des rêves », « le Livre des solu…
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