Lou Woolworth, l’héritière qui fait vibrer les bijoux de toutes les époques
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PORTRAIT - La jeune femme a repris la galerie parisienne de sa mère et de sa grand-mère, spécialistes du bijou ancien et d’artistes. Et veut, avec autant de passion que de douceur, y imprimer sa marque.
On pourrait rester des heures sur le trottoir du 51, rue de Seine, devant ses vitrines à s’amuser à identifier les signatures et les époques de tel ou tel bijou. Un exercice d’autant plus stimulant que la trentenaire Lou Woolworth, à la tête de cette galerie, n’aime rien tant que mettre côte à côte des poissardes du XIXe siècle, un anneau boule de la créatrice contemporaine Chloé Valorso, des boucles d’oreilles de Claude Lalanne, une bague en micromosaïques du XVIIIe siècle, un plastron de l’artiste Nisa Chevènement…
À l’intérieur aussi, il y a des trésors, à commencer par un sublime escalier à colimaçon (qui n’est pas à vendre !) en bois et acier de Marc Held, vestige de l’époque où l’architecte, qui aménagea les appartements de François Mitterrand à l’Élysée, avait là son showroom dans les années 1970.
« Ma mère et ma grand-mère se sont installées ici dans les années 1980, raconte celle qui est désormais à la tête de la galerie Subra Woolworth, qu’elle vient de rebaptiser Woolworth
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