Doubs. Valentigney : avec 5 400 entrées, une belle édition pour le BockSons

Sale temps sur le site du BockSons ce dimanche. Tant pis pour la vingtaine de bénévoles encore présente sous la pluie pour faire nette sur le site des Longines. Mais tant mieux pour le festival qui enregistre une deuxième très belle édition d’affilée avec un grand soleil vendredi et samedi. « On a vraiment eu du bol avec la météo », commente le président du festival Stéphane Laurent.

Le groupe The Inspector Cluzo en concert lors du BockSons Festi'Val à Valentigney. Photo Lionel Vadam
Un homme « heureux quand on a un festival qui se déroule comme ça alors que quelques jours avant, les préventes étaient encore très calmes avec une soixantaine de billets écoulés par jour ». Une tendance observée depuis le Covid un peu partout, qui continue de se vérifier pour les organisateurs d’événements. Des réservations à la dernière minute qui représentent une vraie prise de risque pour les organisateurs.

Le groupe Komodrag & The Mounodor en concert lors du BockSons Festi'Val à Valentigney. Photo Lionel Vadam
Au final, l’édition est belle, « avec un vendredi complet puis un samedi bien rempli » soit près de 5 400 festivaliers en deux jours. « On a aussi de super retours du public et des exposants ». Le soulagement est financier également. Cette édition pourrait se retrouver proche de l’équilibre. Surprenant, au vu de l’affluence ? Pas tant que ça. Les coûts d’organisation sont en hausse, pour la technique, pour la programmation (+15 %). Il y avait aussi plus de groupes nombreux ce qui fait aussi augmenter le coût du catering (N.D.L.R. : nourriture, boissons et services fournis par le festival pour les groupes et les équipes techniques), des hôtels… Heureusement, après une édition 2024 exceptionnelle avec 6 500 entrées sur deux jours, le festival dispose toujours de la trésorerie pour faire face aux imprévus.
Stéphane Laurent se réjouit de ces deux années consécutives réussies, après un démarrage poussif pour le festival. « Les deux premières années, c‘était vraiment l’apprentissage, financièrement, ça avait été un gouffre, on s’était retrouvé en grande difficulté et je ne pensais pas qu’on allait s’en relever. Finalement on a serré les vis, les boulons, on a rétréci le site, les scènes, et après une édition 2023 « pas mal », 2024 a remis le bateau à flot ». Dans l’organisation aussi, tout a progressé. « On a un réseau de talkies-walkies entre tous les responsables de pôles, et cette année ils ont été moins utilisés que d’habitude ».
Le président de l’association s’est lui-même surpris en relevant, le vendredi a 19 h 30 pendant l’inauguration du festival, de pouvoir être présent quand il devait courir partout à la même heure sur de précédentes éditions. « Il y a des choses qui sont un peu plus maîtrisées, en plus d’un petit noyau dur de gens qui restent et qui ont pris de l’expérience », indique le président qui se projette, aussi, sur l’édition 2026 : « J’ai déjà signé un groupe pour l’année prochaine, une tête d’affiche après qui j’ai couru pendant longtemps, donc je suis content ! »
L'Est Républicain