Dans « Sept jours » les dilemmes d’une femme iranienne, mère et militante pour les droits civiques

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Iranien installé en Allemagne depuis de nombreuses années, Ali Samadi Ahadi signe un premier long-métrage fortement inspiré par deux grandes figures de la résistance culturelle et politique iraniennes. Narges Mohammadi, militante des droits civiques, Prix Nobel de la paix en 2023, dont la vie a été transformée depuis trente ans en enfer carcéral par les autorités de son pays. Ainsi que le cinéaste Mohammad Rasoulof, auteur des Graines de figuier sauvage (2024), qui a fini par demander l’asile en Allemagne à l’occasion de la présentation de ce très beau film au Festival de Cannes.
Sept jours, dont le scénario a été écrit par Rasoulof, met donc en scène Myriam, une prisonnière politique qui obtient une permission d’une semaine pour raison médicale, souffrant d’une défaillance cardiaque. Coupée de sa famille depuis trop longtemps – son mari et ses deux enfants vivent à Berlin –, elle laisse ses proches organiser pour elle une rencontre avec les siens, qui l’attendent après de nombreuses années de séparation dans un village de montagne turc, frontalier de l’Iran.
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Le Monde