Bientôt racheté par Canal +, le groupe de cinémas UGC promis à un avenir crypté

«Tout va aller mieux», pronostiquait Samuel Loiseau, le directeur général des opérations d’UGC, dans l’émission Zoom zoom zen sur France Inter, en juin, ayant à peine le temps d’expliquer comment. Entre mille divagations, l’un des chroniqueurs l’imaginait faire un pacte faustien avec… Vincent Bolloré. Il ne croyait pas si bien dire. Près de trois mois plus tard, le 2 septembre, Canal + annonce entrer en négociation exclusive de rachat avec UGC. C’est une onde de choc pour le cinéma français. Beaucoup sont pris de court. Y compris en interne chez UGC, où il se murmurait plutôt qu’un autre magnat des médias, Xavier Niel, à la tête avec le groupe audiovisuel Mediawan d’une des multinationales les plus influentes du milieu (à la production du Comte de Monte-Cristo, l’Amour ouf…), était en passe
Libération