A la Mostra de Venise, les monstres, ça crée

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Parée d’une programmation prometteuse, la 82e édition du festival commence en beauté avec des films passionnés par le thème de la création, du «Frankenstein» de Guillermo del Toro à «A pied d’œuvre» de Valérie Donzelli, et révèle le brillant «Cover-Up» de Laura Poitras et Mark Obenhaus.

Jacob Elordi incarne la créature de «Frankenstein». (Ken Woroner/Ken Woroner/Netflix)

par Sandra Onana, Envoyée spéciale à Venise

Andiamo ! Depuis le 28 août et jusqu’au 6 septembre, c’est au Lido de Venise que ça se passe. Hollywood a mis ses beaux habits, trois films français sont en lice pour le lion d’or. Particulièrement affolante cette année, la sélection aligne un nombre de signatures de marque du cinéma d’auteur comme on s’attend d’habitude à en trouver sur la Croisette - de Jim Jarmush à Gus Van Sant, de Benny Safdie à Kathryn Bigelow… Bref, la Mostra a mis des amphétamines dans son Spritz. Une réputation colle à la peau du festival ces dernières années, du fait d’un règlement moins strict qu’à Cannes sur l’accueil des films de plateforme en compétition. Dans un genre souvent oubliable, les œuvres y brilleraient moins fort à l’arrivée que leurs castings de stars – prophétie démentie ça et là par d’impressionnants coups de programmation : Tár, The Brutalist, Sa