Elisa Fernández, originaire de Huelva, remporte le Prix national de la jeune poésie Miguel Hernández 2025.

L'écrivaine Elisa Fernández Guzmán, née à Huelva, a reçu le Prix national de la jeune poésie Miguel Hernández 2025 pour son œuvre « After Pop » (Rialp), sur proposition du jury réuni ce lundi. Ce prix, décerné par le ministère de la Culture, est doté de 30 000 euros. Le jury a récompensé son œuvre pour « la force d'une vérité transmise par une apparente simplicité qui séduit, captive et fait trembler ».

Comme le rapporte le ministère de la Culture, « After Pop » présente une « magnifique construction de scènes, de lieux et d'atmosphères qui combine une profonde sensibilité lyrique avec la capacité de nommer honnêtement les expériences émotionnelles de l'adolescence, du premier amour et du passage du temps ».

Le jury a également souligné que l'auteure « utilise le thème de l'amour pour parler de l'acte même de création poétique, en osant un style direct, empreint d' ironie, de drame et de célébration . Utilisant un langage courant, sans tomber dans la banalité ni renoncer à la musicalité, Elisa Fernández Guzmán lit le monde à travers le prisme de l'amour et parvient à une expression poétique de la tendresse. »

Elisa Fernández Guzmán (Huelva, 2000) est diplômée en littérature comparée de l'Université de Grenade et titulaire d'un master en écriture de scénarios audiovisuels de l'Université de Séville. « After Pop » est son premier recueil de poèmes, avec lequel elle a remporté le deuxième prix du Prix Adonáis de poésie en 2023. L'année dernière, le prix a récompensé Lola Tórtola, rejoignant une longue liste de lauréats, parmi lesquels Ismael Ramos, María Elena Higueruelo Illana, Alba Cid, Ángela Segovia, Xaime Martínez et Berta García Faet, entre autres.

Le jury était présidé par María José Gálvez Salvador, directrice générale du livre, de la bande dessinée et de la lecture au ministère de la Culture ; et Jesús González González, directeur général adjoint de la lecture et de la littérature espagnole, a exercé les fonctions de vice-président. Les membres étaient José Javier Cercas Mena (Javier Cercas) pour l'Académie Royale Espagnole ; Luciano Rodríguez Gómez pour l'Académie Royale de Galice ; Miren Agurtzane Meabe Plaza (Miren Agur Meabe) pour l'Académie Royale de la Langue Basque/Euskaltzaindia ; María del Carmen Rubio Larramona (Carme Rubio) pour l'Institut d'Études Catalanes/Institut d'Estudis Catalans ; Inmaculada Cerdà Sanchis pour l'Académie valencienne des langues/Acadèmia Valenciana ; Ignacio Elguero Olavide pour l'Association des écrivains espagnols (ACE) ; Julia Barella Vigal pour l'Association espagnole des critiques littéraires ; María Ángeles Samperio Martín, pour la Fédération des associations de journalistes espagnols (FAPE); Jaume Subirana Ortín, pour la Conférence des recteurs des universités espagnoles (CRUE); Fernando Reviriego Picón, pour le Centre d'études de genre de l'UNED; Andrea Abreu López, pour le ministère de la Culture; et Lola Tórtola, auteure primée de l'édition précédente.